La-prévention
Un travail d’équipe
Passage obligé entre l’enfance et l’âge adulte, l’adolescence ouvre vers de larges horizons inconnus, parsemés d’embûches : affirmation de soi, choix d’une orientation professionnelle, découverte de la sexualité, etc. En même temps, elle s’accompagne du renoncement à l’enfance et d’un détachement envers les parents.
L’adolescent(e), disait Françoise Dolto, est comparable au homard qui, une fois sa coquille tombée, est obligé d’aller se cacher sous les rochers, le temps de sécréter une nouvelle coquille. Vulnérable à toute sortes de sollicitations, l’adolescent(e) tend alors parfois à compenser son manque de défense par des changements d’attitudes soudains et variés, des comportements excessifs, voire déviants.
Les tumultes de l’adolescence, associée parfois à un âge ingrat, font des ados une sorte de groupe social « à part », peut-être oublié, avec lequel les parents, mais aussi les éducateurs et la société en général, ne savent pas trop bien comment communiquer. Pourtant, cette période délicate est celle au cours de laquelle le jeune bâtit pas à pas, en trébuchant parfois, son autonomie affective et relationnelle.
L’adolescent n’est pas seul dans cette traversée incertaine. Souvent, cette période constitue une phase de profonde remise en question pour la famille toute entière. Certaines d’entre elles ne parviennent pas à trouver suffisamment de ressources internes pour l’assumer. Il peut en résulter alors de nombreuses difficultés, que GAÏA et ses partenaires tentent d’appréhender avec toute l’attention nécessaire.
CONTACT GAÏA :
Larbi KASMI
04 76 71 95 79
Une mission d’animation sociale et de prévention
La mission correspond à la volonté de Ville de corriger autant que possible les inégalités et handicaps que peuvent subir certains jeunes dans leurs parcours éducatifs, sociaux et d’insertion professionnelle du fait de leur histoire ou des situations vécues (situations scolaires, sociales, familiales, résidentielles, sanitaires, économiques…). Ce volet
ne s’adresse donc pas à l’ensemble des jeunes mais aux jeunes (et à leurs familles) repérés comme étant confrontés à des difficultés ou à des risques tels qu’ils sont de nature à compromettre leur insertion sociale. C’est en cela que les actions attendues ici s’inscrivent dans le champ de l’animation sociale (distincte de l’animation socioculturelle pour tous) et de la prévention (des risques socioéducatifs).
De fait, les modalités d’intervention attendues se rapprochent de celles à l’œuvre dans le champ de la prévention spécialisée avec la conjugaison des trois leviers suivants : accompagnement individuel des jeunes (soutien scolaire…) L’ accompagnement collectif (groupes de jeunes existants de fait ou constitués dans le cadre de la mission) et intervention auprès de l’environnement des jeunes (famille, voisinage…).
Engagements du délégataire
Pour ce troisième volet la demande sociale est également à construire avec les publics visés et en lien avec les partenaires également concernés par ces publics (enseignants, travailleurs sociaux, chargés d’insertion…). Les actions comprises dans ce volet de la mission doivent s’inscrire dans le schéma suivant :
Des dispositifs permettant de repérer le public visé, dont notamment :
o Les actions de droit commun déjà décrites dans les deux premiers volets;
o Un soutien scolaire en partenariat avec l’éducation nationale;
o Une présence régulière dans les espaces publics dans les moments où ceux-ci sont les plus investis par les jeunes et à l’occasion de manifestations locales drainant un important public jeune ;
o Des coopérations étroites avec l’ensemble des acteurs (enseignants et autres personnels des établissements scolaires, travailleurs sociaux, responsables associatifs, gendarmes et policiers municipaux, élus municipaux, unions de quartier ou syndic de copropriété, centre Agathe, mission locale…) en situation de repérer les jeunes confrontés à des difficultés ou à des risques socioéducatifs;
o Des coopérations étroites avec les acteurs intervenant dans le champ de
l’enfance de façon à saisir les situations le plus en amont possible : écoles, services municipaux en charge des accueils périscolaires, centre social, accueil de loisirs intercommunal, associations…